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ville de vanves - Page 972

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    LEGISLATIVES : Les rumeurs se développent généralement à la veille des investitures aux élections, comme c’est le cas cette semaine où Les Républicains désignent leurs candidats et les circonscriptions réservés à leurs alliés politiques comme l’UDI. D’autant plus que la loi sur les cumuls trouble le jeu. Si  certains députés sortants ont annoncés qu’ils ne se représentaient pas en Juin prochain, laissant place à leur suppléant comme Patrick Devedjian, Patrick Ollier… dans la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Issy/Vanves), André Santini n’a pas fait part de ses intentions, en tous les cas officiellement. Et des noms circulent comme ce fut le cas avec Gilles Boyer (LR), dircab de campane d’Alain Juppé pendant les fêtes, puis maintenant d’un revenant de Nouvelle Calédonie que connaissent bien les vanvéens : Jeremy Coste (sur la photo lors d’une candidature aux législatives de 2012)  qui a été maire adjoint UDI  chargé des écoles de Bernard Gauducheau

    JCE GPSO : Pratiquement en sommeil depuis un an, la Jeune Chambre Economique de GPSO est reprise par Guillaume Benhamou, un vanvéen qui l’avait présidée voilà deux ans. Elle avait marquée les esprits par différentes actions dont des débats contradictoires entre candidats lors des municipales de 2014 et des  cantonales de 2015. Elle repart avec eux objectifs : Organiser une sensibilisation à la formation professionnelle des personnes handicapées, développer dans les restaurants de Vanves et GPSO une carte sonore

    TUNNEL DU METRO : L’association Agir Pour Vanves s’est inquiété qu’une rallonge budgétaire évaluée à 150 000 € ait été nécessaire pour maintenir l’accès au métro pendant les travaux, suite à  l’appel d’offres de l’automne dernier. Mais la particularité du site qui doit rester en fonctionnement pendant les travaux a entraîné d’importantes difficultés de mise en œuvre de l’opération. Il a fallu, à l’entreprise désignée, prendre en compte ses contraintes en rapport avec la nature du site et ses accès qui impactent le type de cantonnement et les protections de chantier. Ce qui a eu un impact non prévu sur le coût de mise en œuvre. Bernard Gauducheau a rassuré les responsables de cette association dans un courrier où il indique que « la définition de l’enveloppe budgétaire initiale prévue à 280 000 € pour la partie travaux est malheureusement trp optimiste pour ce type d’ouvrage atypique et un surcoût de 144 160 € a été estimé par le maître d’ouvrage. IL n’y a pas lieu d’être inquiet comme vous semblez l’êre, pour la conduite du chantier qui sera mené par une équipe technique solide en qui la commune et GPSO ont toute confiance » 

    STATION TOTAL : Avec le départ à la retraite  des gérants actuels de la station Total de la rue Jean Bleuzen, des riverains se sont inquiétés de son devenir. Ils craignent qu’elle ne soit transformée en station automatique ouverte jour et nuit  comme ces le cas pour la station de l’avenue du Général de Gaulle. Et que la municipalité en profiterait pour en faire une station  GNV . Le maire de Vanves devrait démentir ses rumeurs ses prochains jours : Pas question de station GNV, ni de staton automatique. Un nouveau gérant devrait la reprendre mais il n’y aura plus d’activité classique d’un garagiste comme c’était le cas jusqu’à présent.    

  • PRIMAIRE DE LA GAUCHE A VANVES : TOUT SE MET EN PLACE MAIS BEAUCOUP ATTENDENT DE VOIR !

    Les socialistes vanvéens, contrairement à la droite et au Centre, devraient regarder ensemble l’un des trois débats entre les 7 postulants  à la primaire de la gauche, dimanche prochain à 18H au Gaulois. Difficile de dire qui penche pour qui actuellement, même si certains ont déjà leur petite idée derrière la tête. Mais ils restent discrets dans la mesure où beaucoup attendent de voir la tournure que prennent les événements. Même ceux qui commencent à pencher sérieusement vers Macron, iront peut être voter pour le candidat qui favorisera l’élection de l’ex-ministre de l’économie ( ?)

     Pour l’instant l’instant c’est langue de bois - « Plus on avance dans le temps, plus on se rend compte que la mobilisation  sera au rendez-vous ! » et service minimum : Contrairement à la droite, aucun des 7 candidats n’a de référent parmi ses élus municipaux ou responsables locaux, d’autant plus que pour beaucoup leur cœur balance entre Montebourg et Hamon, moins entre Valls et Peillon.  Pour l’instant, ils veillent à une bonne organisation du scrutin qui doit faire l’objet d’un tract expliquant ses modalités et les lieux de vote, propre à chaque ville, tiré et imprimé par la fédération PS des Hauts de seine . Antonio dos Santos secrétaire de section a demandé les mêmes bureaux que pour la primaire de la droite et du centre ( Centre, Larmeroux, Marceau). Il s’agit maintenant de trouver des militants et des sympathisants pour les tenir, de prendre des dispositions pour veiller en lien avec la préfecture, les instances du PS 92 et du commissariat de Vanves à la sécurisation les jours de vote, à cause de l’Etat d’urgence et de Vigipirate. Il a eu l’occasion de participer à la fédération du PS à une journée de formation samedi dernier avec Jean Cyril Le Goff qui est au sein de la section, toujours chargé d’organiser le vote et les bureaux comme il le fait lors de chaque élection. Enfin, ils doivent veiller au juste équilibre de diffusion des informations auprès des militants, via là aussi les instances du PS 92, pour annoncer les réunions, envoyer les professions de foi…  

    « Nous avons moins de problèmes que  la droite parce qu’à sa différence, on sait comment cela fonctionne avec l’expérience de 2011. Nous n’avons fait que ressortir les archives, reprendre l’existant. Nous sommes sur les bases de 2011. On a eu une véritable mobilisation des secrétaires de sections sur les bureaux de vote pour arriver à en ouvrir 140 à 150 sur l’ensemble de département (145 en 2011). Après c’était  dans chaque ville, à la section de définir le nombre de bureau de vote, en correspondance avec les bureaux de vote classique » indique t-on au PS 92 qui sent « une mobilisation progresser de jour en jour   avec des militants qu’on ne voit presque jamais sur certaines opérations et s’inscrivent pour tenir un bureau de vote, de nouvelles  adhésions tous les jours depuis 2 à 3 mois. Contrairement à ce qui peut être annoncé au niveau national par les médias. Même si certains camarades nous quittent ». Les instances socialistes tant au niveau féréral que local sont confiant :   « Les trois débats télévisés vont aussi clarifier la situation sur le projet de chacun, sur leur capacité à porter un vrai projet pour la France et sur le caractère de chaque candidat. Nous verrons bien les candidatures  improvisées ou les candidatures préparées qui se dégageront pendant les débats, car on ne peut pas mentir ».

    Quant à une participation d’électeurs de droite à la primaire de la gauche ? : « La participation de la gauche à la primaire de la droite a été estimé à 15%. Mais il faudrait que cela soit avéré ! J’ai quand même un doute sur les 600 000 personnes de gauche qui se seraient déplacés. Il y avait bien une volonté de faire barrage à Nicolas Sarkozy. Mais y compris dans un territoire comme les Hauts de Seine, Nicolas Sarkozy arrive en 3éme ou 4éme position. Ce n’est pas la gauche, dans un territoire majoritairement de droite, qui a influencé le résultat de cette primaire. C’est anecdotique. Et ce le sera si on a un maximum de mobilisation de l’électorat de gauche » expliquait Xavier Iacovelli le 1e fédéral en ajoutant : « Je ne suis pas sûr que la droite ait une telle volonté de contrer ainsi tel ou tel candidat de la gauche,  maintenant qu’elle a son candidat qui a la légitimité d’être sorti des urnes de la primaire de la droite plutôt réussie. Nous avions réussi notre primaire en 2011, et la droite l’a réussie en 2016 en prenant  exemple largement sur nous. Je ne pense que l’électorat de droite ait envie maintenant de se déplacer en signant une charte sur les valeurs de la gauche ».

  • EN MARCHE A VANVES SE MET EN ORDRE DE BATAILLE POUR LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE

    Le Comité d’En Marche de Vanves a été créé voilà 2 ou 3 mois par Julien Segura qui est finalement un déçu du PS. « J’ai été très militant dans le sud de la France du côté de Perpignan,  j’ai voté Manuel Valls à la Primaire de 2011 parce qu’il représentait quelque chose de nouveau  qui allait pouvoir extirper la gauche de sa torpeur. Mais le score a été décevant et son évolution n’a pas été terrible.   J’ai pris du recul pendant un certain temps. Jusqu’à ce que E.Macron lance En Marche car j’apprécie en lui ce souffle nouveau, sa sincérité, le bon sens  et en politique le parler-vrai attire. On sent une bienveillance, un optimisme autour de lui qui tranche avec les autres qui prônent l’austérité, la rigueur… Là on pense la France, l’Europe, le monde  différemment. Aller au-delà des partis politiques, ce n’est pas les éradiquer mais essayer justement de rassembler le plus possible de français » explique t-il      

    Il a rassemblé 7 à 8 Vanvéens lors de sa première réunion le 7 Décembre. 25 vanvéens sont maintenant inscrits, via la plateforme internet d’En Marche par laquelle il faut passer pour s’inscrire . Sachant que, pour l’instant, tout adhérent peut choisir d’avoir une double appartenance, adhérent à En Marche et militant politique dans une autre formation, même si cela devrait évoluer puisqu’En Marche essaie de se structurer davantage. «  Il s’agit de progressistes, qu’ils viennent du PS, de LR, de l’UDI et surtout des citoyens qui, pour la moitié,  ne se sont jamais engagés en politique, de toute âge, des jeunes aux retraités » indique t-il en donnant les raisons de cet engagement : « 2017 est une année, un moment démocratique de notre pays  très important, avec cette élection très charnière dans le monde actuel que nous vivons sur le plan international. Et les Français s’en rendent compte. C’est pour cela qu’en France, beaucoup ne se résignent pas à avoir une Marine Le Pen, un François Fillon au second tour. Cette démarche motive beaucoup de personnes par rapport au populisme, à une droite très conservatrice et à une gauche qui se remplie sur elle-même. En Marche permet à tous ces gens qui veulent discuter et veulent construire quelque chose de manière vraiment démocratique de se rassembler » .

    Pour l’instant que ce soit à Vanves plus récemment, mais aussi dans les Hauts de Seine et ailleurs, ces comités locaux se réunissent pour des ateliers thématiques  -   sur l’éducation, la santé, le travail et l’Europe à Vanves par exemple -  avec des fiches bien faîtes, à partir desquelles ses adhérents travaillent : « Elles  comportent un diagnostic, avec des propositions d’Emmanuel Macron, des questions auxquelles nous répondons et dont on fait remonter le résultat au National. On part de la base pour aller vers le plus haut,  ce qui est extrémement rare. Elles permettent de  tester les propositions et enrichir le futur plan de transformation» explique t-il.

    Maintenant, il s’agit de passer à la vitesse supérieure : « le but est aujourd’hui de se structurer pour la rentrée en campagne à partir de Février  qui va être dure. Et mettre en place une organisation pour mener des actions locales au demeurant classique » indique t-il. Une réunion du Comité de Vanves est prévue ses prochains jours, sûrement au Gaulois : « Nous allons organiser un bureau pour répartir les tâches et les actions précises (adhésion, communication, logistique). Tout se met en place. En Marche ne doit pas être un club de philosophie, mais c’est bien une association politique, avec un but : Faire gagner un candidat, E.Macron, et bien le faire ! ».

    Le comité local de Vanves devrait participer à des actions qui ont déjà démarrées avec la « marche des quartiers » dans d’autres villes. Elle consiste à être présent et à échanger autour des marchés, des centres commerciaux, des sorties de métro depuis trois semaines. La « marche des entreprises » devrait suivre  pour aller au contact des TPE, PME, des auto-entrepreneurs, ceux qui ne sont pas forcément bien représentés, et ont beaucoup de choses à dire… Toutes ces actions commencent à être  déployés par les Comités locaux qui sont animés par des animateurs – 60 dans les Hauts de Seine.